17-21 mars

17/« Demandez, cherchez, frappez »

18/« Va d'abord te réconcilier avec ton frère »

19/La vocation de Joseph

21/« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ».

separateur
MESSAGE de la 1ere Lecture
Cette prière d'Esther traduit d'abord la profonde détresse dans laquelle se trouve cette femme. Cette prière contient des éléments d'une lamentation nationale sur le peuple de Dieu, qui commence par rappeler les bienfaits accordés gratuitement par Dieu à Israël, depuis son origine, et pour constater que ce peuple a péché contre Dieu. De ce fait, la détresse du moment ne peut être que
la conséquence.


Cette prière prend tout autant l'aspect d'une lamentation individuelle et personnelle : plusieurs fois Esther déclare qu'elle est seule face à une décision qui va la conduire à risquer sa vie. C'est la supplication de quelqu'un qui vit une très grande peur. Esther se tourne ainsi vers Dieu, qu'elle déclare être son unique et ultime recours, celui auquel elle fait appel avec confiance dans cette prière qui est presque un cri "au secours" de désespoir.

Ces deux aspects, personnel et communautaire, de la prière d'Esther, se rejoignent dans une seule et même démarche : Esther est solidaire du sort de son peuple, et s'engage pour lui, avec tout le poids que cela représente, et c'est ainsi qu'elle se tourne vers Dieu.

Il est important de noter qu'avant de proférer sa prière, Esther se met en tenue de pénitence et d'humilité, pour donner un sens à sa démarche de supplication, et révéler par là sa peur et sa souffrance : elle traduit dans sa manière de s'habiller sa détresse intérieure et son désespoir.

D'autre part, Esther place son destin entre les mains du Dieu d'Israël, qu'elle proclame être le seul véritable Roi d'Israël, avant de le nommer "Roi des dieux", au dessus de toute divinité. Ainsi espère-t-elle qu'à la suite de sa prière, Dieu va intervenir et triompher du roi des Perses, qui est considéré comme un "dieu" par son peuple, bien que le récit de notre Livre ne le présente jamais comme un être mauvais.

La prière de la Reine s'affine : Dieu est invité à changer le coeur de ce roi des Perses, ce roi terrestre qui avait été poussé par quelques uns de ses conseillers à signer un décret contre les Juifs. Dieu seul peut retourner le coeur de ce roi en faveur de son peuple Israël, et favoriser ainsi la chute et l'anéantissement de tous ceux qui lui veulent du mal.


Seigneur Jésus,
à l'écoute de ton Apôtre Paul, qui nous invite à avoir les sentiments
qui t'habitaient quand tu t'es fait obéissant jusqu'à la mort de la croix,
au terme de ton abaissement, et qui, d'autre part, nous partage la réponse
que tu lui as faite avec ces mots "ma grâce te suffit, car ma force triomphe dans la faiblesse",
alors qu'il te suppliait de le délivrer d'une épreuve qui le faisait souffrir,
nous nous tournons vers toi en toute confiance :
apprends-nous de nouveau à prier ta propre prière, que tu nous as laissée,
comme un témoignage de ce que doit être notre relation à Dieu, "notre Père",
dans la foi, sachant qu'avec ton Esprit Saint,
tu nous accompagnes dans ce dialogue profond, confiant et intime :

"Notre Père... AMEN".

MESSAGE de l'Evangile

Ces paroles de Jésus nous invitent à nous tourner vers Dieu dans la prière,pour lui présenter nos requêtes. Jésus nous indique bien que Dieu est celui qui donne, fait découvrir et ouvre. Nous devons néanmoins lire ces paroles en fonction de ce que Jésus nous a dit auparavant dans ce discours "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu et sa justice,et tout le reste vous sera donné par surcroît".

Par un argument "a fortiori", Jésus nous suggère alors de réfléchir sur les actes de bonté dont nous savons faire preuve, à l'égard de nos proches, par exemple. A plus forte raison, Dieu, qui est toute justice, alors que nous sommes pécheurs, fera-t-il infiniment plus pour nous, - "au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer ou concevoir", comme l'écrit Paul aux Ephésiens (Ephésiens, 3, 17 - 21) - en nous accordant les bonnes choses que nous lui demandons.

En d'autres termes, Jésus nous dit que rien ne doit jamais nous empêcher de compter totalement sur Dieu, notre Père


Mais quelles sont ces "bonnes choses" que le Père ne manquera pas de donner à ceux qui les lui demandent ? Luc, dans le passage semblable à cette page, précise qu'il s'agit de l'Esprit Saint. Ce qui nous invite à attendre d'abord les biens du Royaume, en toute confiance : nous croyons que Dieu nous donnera ce qu'il a de meilleur, et Paul, encore, nous déclare qu'en envoyant son Fils par amour gratuit, "Dieu nous a tout donné" (Romains, 8, 31 - 39). Nous retrouvons ici la logique de la
prière enseignée par Jésus, le "Notre Père" : "Père, donne-nous d'abord ton Règne, ta Gloire, et prends soin de nous, avec ton pain, ton pardon,ta force."


La "Règle d'or" nous est présentée ici de façon positive : que souhaitez-vous que les autres fassent pour vous ? Faites-le d'abord pour eux. Exigence infinie d'ouverture aux autres, et de solidarité, dans la mesure où très souvent, nous demandons et souhaitons que l'on fasse toujours plus pour nous.

Jésus dira ailleurs qu'il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime et Paul, de son côté, expliquera aux
Romains que la preuve que Dieu nous aime, c'est que le Christ a donné sa vie pour des pécheurs.


Seigneur Jésus,
en venant nous révéler que Dieu est vraiment "notre Père",
et qu'il t'a envoyé parmi nous pour que, par toi et en toi,
nous devenions "fils" et "héritiers" avec toi de ce Père de qui toute paternité
tient son Nom, tu as éclairé notre identité d'une Lumière unique,
pour nous permettre de rayonner de Vérité et d'Amour,
à la façon de Dieu, que nous sommes appelés à imiter
à travers ton propre exemple :
donne-moi de pénétrer au plus profond du mystère
de cette extraordinaire dignité de "fils", et de ne plus chercher
désormais qu'à en exprimer toute la portée de témoignage
dans tous mes comportements et toutes mes relations. AMEN.


http://home.nordnet.fr/~lhamain
separateur
MESSAGE de la 1ere Lecture

Le grand malentendu, qui, sans cesse, nous atteint, face au Seigneur : qui est Dieu pour nous ? qu'est-ce que j'attends de lui ? comment je le traite ?

Nous avons souvent tendance à le mettre sur un pied d'égalité avec noux, comme si nous faisions avec lui un contrat d'homme à
homme. Nous voulons bien lui laisser le dernier mot de l'arbitrage ou de la justice, mais plus ou moins à la condition qu'il s'y prenne selon les "normes", que nous proposons ou acceptons.


Oui, faisons nos comptes avec lui : évaluons, dans la colonne de gauche, ce qui est négatif, de notre part, et, dans la colonne de droite, ce qui est positif. Faisons le total de chaque colonne. Si le positif l'emporte sur le négatif, nous "mériterions" une récompense, si c'est l'inverse, nous voulons bien le reconnaître et implorer, une ultime fois, la miséricorde.

Mais non. Le Seigneur n'est pas celui qui compte les points, mais quelqu'un, qui, de lui-même, est venu à la rencontre d'Israël, gratuitement, pour en faire son peuple et lui proposer un salut, un dépassement, un "au-delà", dans l'achèvement d'une promesse de
vie.


Quand il fait alliance, c'est une alliance "octroyée" à quelqu'un qui n'a aucun droit, c'est un cadeau offert à qui accepte de se mettre en position de le recevoir, et ce cadeau est tellement "au-delà" de toutes nos conceptions et de tous nos désirs, qu'une seule réponse valable est possible de notre part, qui est toujours le "'OUI" à cette "grâce".


Ezéchiel,prophète de l'Exil, lui-même exilé avec le peuple Juif à Babylone, apporte à ses compatriotes un message d'espérance : accrochez-vous au Seigneur, tout pécheurs que vous êtes, et vous vivrez ! Dieu est celui qui se donne à rencontrer comme Celui qui "est-avec-nous", qui nous accompagne, nous soutient, nous parle et nous invite à marcher avec lui: le rencontrer est pour nous priorité absolue, nous ne pouvons pas "nous mettre en vacances" et le faire atttendre pour cette rencontre : nous devons veiller à son passage, si vraiment rien ne compte plus que lui pour nous.

La phrase centrale de cette page est bien celle-ci: "est-ce donc la mort du méchant que je désire, déclare le Seigneur, n'est-ce pas plutôt qu'il se détourne de sa condutie et qu'il vive ?" Non pas un juge qui pèse le bien et le mal avec une balance, comme dans
d'autres religions, mais notre plus proche, notre meilleur ami, qui nous cherche et pleure sur nous, si nous manquons sa venue.

Non pas : "qui cherchons-nous ?", mais "qui nous cherche ?"


Seigneur Jésus,
en nous déclarant que "hors de toi nous ne pouvons rien faire",
et que "celui qui écoute ta parole et croit en Celui qui t'a envoyé, a la vie éternelle,
ne vient pas en jugement, mais est passé de la mort à la vie",
tu nous invites à te suivre en te faisant absolument confiance :
renouvelle en moi cette capacité de devenir davantage ton disciple,
apprends-moi à rayonner sans cesse ta rencontre, et à en témoigner
dans des comportements de vérité et d'amour qui révèlent en moi ton image. AMEN.
MESSAGE de l'Evangile

Jésus nous invite, de cette façon, à pratiquer la "nouvelle justice" qui ouvre le Royaume des cieux.Pour chacun de ces dépassements, Jésus insiste chaque fois, très nettement, sur la nouveauté et l'importance de son message, par cette formule qui exprime bien l'autorité qu'il revendique : "il a été dis aux Anciens..., moi je vous dis..."

C'est ainsi que pour lui, en notre passage, comme pour nous désormais, qui le lisons, le respect de nos frères et soeurs en humanité ne consiste pas seulement à s'abstenir de toute action meurtrière à leur endroit. Cela suppose également, et tout autant, qu'on renonce à toute attitude de colère, comme à toute insulte et toute malédiction, à leur égard.

Selon cette même logique, la réconciliation avec nos frères et soeurs est un préalable nécessaire à notre rencontre authentique de Dieu dans la prière ou dans toute démarche d'offrande que nous voudrions lui faire.

Préalable qui, pour Jésus, demeure humainement ce qui vous vaudra le moins d'ennuis. Mieux vaut se réconcilier en tête à tête que d'aller essayer d'obtenir gain de cause devant la justice.



Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.
Qu’est ce que c’est cette justice ? Il ne s’agit pas là de la justice distributive, de la justice d’un tribunal, il ‘agit de toute autre justice, celle qui fait que l’homme soit juste, c’est-à-dire correct , franc, équitable, probe, loyal, sincère.En fait, Jésus montre surtout qu’il ne suffit pas de respecter la lettre de la Loi de Moïse, mais qu’il nous faut en respecter l’esprit, et même aller au-delà pour plus de justice et d’amour du. J’aime la loi c’est parce que j’aime Dieu et mon prochain, que je me donne toute la
peine pour respecter la Loi de Dieu et la loi des hommes.

À une série de préceptes, Jésus substitue l’Amour. L’amour libère des principes, l’amour libère de la Loi. La Loi et l’amour ne s’opposent pas, ils sont deux moments dans un même processus. Aimer, c’est toujours une sortie de soi, un déchirement, un renoncement. Aimer, c’est aussi refuser ce qui brille dans le monde, mais qui n’a aucune importance dans le Royaume de Dieu, c’est refuser le superficiel pour le fondamental. L’exigence de l’évangile, c’est être confronté à cet amour qui ne nous lâche pas. Il ne suffit pas de suivre les règles que la société s’est données, il ne suffit pas d’agir moralement. Aimer, c’est aussi avoir le regard ouvert, attentif, accueillant, aimer c’est toujours prévenir et aller au delà des attentes.

Nous sommes perpétuellement en déficit d’amour, à cause de notre inattention ou de notre indifférence parce que nous sommes beaucoup trop préoccupés par nous-mêmes, par nos soucis, par nos inquiétudes, par nos désirs et même par nos regrets. C’est l’égoïsme qui prévaut ! La loi de l’Amour est exigeante. Notre cœur est trop petit pour être capable d’un amour perpétuel et universel. Mais, Dieu est là, en nous, pour aimer avec notre propre cœur, pour nous apprendre à aimer. Dieu est là aussi pour nous aider à vérifier notre degré d’amour dans le quotidien de nos vies.


Seigneur Jésus,
tu nous demandes de considérer intérieurement
tout homme ou toute femme comme un frère ou une soeur,
avec un regard de miséricorde, d'accueil et de pardon,
qu'il faut traduire extérieurement de façon appropriée,
qui conduise toujours à la réconciliation :
ré-apprends-moi cette approche ouverte de tous les hommes
et de toutes les femmes que je rencontre, afin que je les aborde toujours
avec une esprit de tolérance, de respect des différences,
de recherche à la fois de la vérité
et de l'accord mutuel en toutes circonstances. AMEN.



d'aprés différentes sources
separateur

MESSAGE
DE LA LETTRE AUX ROMAINS :

C'est en raison de la confiance qu'il a accordée à la promesse reçue de Dieu, et non en obéissant à une Loi, qu' Abraham est devenu juste. l.a Parole et la promesse de Dieuont atteint en lui leur efficacité. Ainsi, il est devenu notre père dans la foi, son attitude
devenant typique de ce que doit être la nôtre.

La promesse de Dieu et la capacité de la recevoir dans la confiance (c'est-à-dire la foi) sont un don gratuit de Dieu.

Dieu a promis à Abraham qu'il serait père d'une multitude de nations, par Ismaël et surtout Isaac. Au delà des obstacles à l'accomplissement de la promesse de Dieu (l'âge avancé de lui-même et de son épouse,Sarah) Abraham a cru Dieu sur parole, en lui accordant une confiance totale, estimant que Dieu était maître de l'impossible, et capable de donner vie à ce qui était mort.

Il a donc espéré "contre toute espérance", selon une attitude intérieure de foi, indépendamment de toute démarche ou oeuvre de sa part qu'il aurait à accomplir pour Dieu.


Joseph, l'époux de Marie, obéissant à la Parole de Dieu, s'est comporté avec une foi semblable à celle d'Abraham. Nous sommes invités a vivre pareillement dans la foi en Dieu qui nous appelle à son Règne par Jésus dans l'Esprit

Seigneur Jésus,
à la suite de tous ces croyants de l'Ancienne Alliance,
et de Joseph, ton père adoptif,
c'est à notre tour de suivre la volonté de Dieu,
en te reconnaissant à la fois comme le Fils éternel de Dieu,
envoyé pour réaliser notre salut définitif,
et comme le chef de notre propre foi,
toi qui as vécu tout ton parcours humain dans l'obéissance parfaite au Père dans la foi :
fais que je me laisse conduire par ton Esprit Saint
pour suivre ton chemin dans la confiance du "pauvre"
qui remet son sort entre tes mains, et essaye d'imiter touts tes comportements,
devant mes frères et mes soeurs,
face auxquels je dois sans cesse témoigner de toi. AMEN.




MESSAGE
DE LA LETTRE AUX ROMAINS :



« Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse ».

« Or telle fut la genèse de Jésus Christ. Marie, sa mère, était fiancée à Joseph : or, avant qu’ils eussent mené
vie commune, elle se trouva enceinte par le fait de l’Esprit Saint. Joseph, son mari, qui était un homme juste et ne voulait pas la dénoncer publiquement, résolut de la répudier sans bruit. » Si Marie nous fait entrer dans le mystère de Jésus, Joseph passe par une très rude épreuve.Il a choisi comme épouse celle que le Père, de toute éternité, a prévue
pour être la mère de son fils unique. Marie est enceinte ! Joseph connaît la qualité de cœur de Marie, il n’a aucun doute par rapport à elle. C’est l’œuvre du Saint Esprit. Joseph ne se sent pas digne d’accueillir le Mystère de Dieu qui se passe en elle, il fait le choix de rentrer chez lui et de quitter Marie.


Alors qu’il avait formé ce dessein, voici que l’Ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ta femme : car ce qui a été engendré en elle vient de l’Esprit
Saint ;elle enfantera un fils, et tu l’appelleras du nom de Jésus : car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. »« Marie était seule, marchant dans la foi la plus obscure en Dieu. »Bienheureuse, toi qui as cru ! Lui dira Élisabeth qui a pénétré son secret : « Comment m’est il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? » Épreuve de la charité pour Marie, parce que son amour était grand pour Joseph, mais l’amour de Dieu est infini. Marie devient si proche du mystère de Dieu. « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, » dit l’ange à Joseph ! Celle qui est son épouse est aussi passée par des épreuves : Sielle consent à ce que Dieu lui demande, son peuple ne comprendra pas. Marie a été épousée par le Dieu-Trinité, toute la vie qui circule en elle vient de l’Esprit Saint. Advient un monde nouveau dans lequel Dieu se rend si proche.


Une fois réveillé, Joseph fit comme l’Ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui sa femme ;
Entrer dans la foi de Marie, c’est entrer dans la foi chrétienne. C’est laisser advenir le Fils unique de Dieu dans notre propre nature humaine : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse. » C’est un bouleversement qui est fondamental, il s’agit d’une vie toute nouvelle qui est donnée. Elle nous situe les uns vis-à-vis dans autres dans une autre dimension où l’Esprit Saint lui-même est roi. Il nous invite à son propre mystère, il veut que nous vivions de Dieu ! Marie vit Dieu au plus intime de son être de femme le fils unique du Père qui prend chair en elle.Joseph est le premier à entrer dans ce mystère. Grâce à lui Jésus adviendra dans le monde de façon légitime : « Tu lui donneras son nom. »Un nouvel amour l’unit à Dieu et l’unit à Marie. En acceptant que le Verbe de Dieu vienne dans ce monde, nous devenons à la suite de Jésus, « Enfant de Dieu. »


Demandons la grâce de devenir vraiment ce que nous sommes, du Christ, vivants de l’Esprit Saint pour la gloire de notre Père.



d'aprés différentes sources
separateur
MESSAGE de la 1ere Lecture

Cet appel à Dieu dans la repentance est d'abord un aveu du péché, présenté comme rupture de l'Alliance que Dieu avait offerte à son peuple. Refus du salut promis, et sans cesse renouvelé dans l'action libératrice de Dieu à travers les âges.

Le péché est devenu aveuglement dans le refus de reconnaître, accepter et écouter les prophètes, envoyés par Dieu pour inviter le peuple à la fidélité. Aveuglement dans l'oubli que Dieu est celui qui marche avec son peuple tout au long de son histoire, dans la proximité.

L'aveu est ici total, dans la mesure où le peuple n'a plus à présenter que sa honte et sa supplication. Mais dans la bouche de Daniel priant au nom de la communauté d'Israël, cet aveu devient démarche de vérité et appel dans la foi à la miséricorde, la justice et la fidélité de Dieu : plus on se reconnaît pécheur en vérité,et plus l'on peut invoquer la miséricorde de Dieu.



Seigneur Jésus,
tu nous as dit que tu étais venu pour que nous ayons la vie,
la vie en abondance, et ton Apôtre Paul nous supplie
en ton Nom de nous laisser réconcilier avec Dieu,
en ne permettant pas que la grâce reçue de Dieu,
par ton obéissance jusqu'à ta mort sur la croix, demeure
sans effet, en ce moment favorable et ce jour du salut,
dont ton Esprit Saint nous rend sans cesse contemporains :
illumine mon être tout entier pour que je choisisse toujours
de me tourner vers toi, de mieux te découvrir dans ta Parole,
ainsi que dans le témoignage de mes frères et soeurs
qui croient en toi, et de vivre en tous domaines selon ta volonté,
comme tu n'as cherché que la volonté du Père. AMEN.


MESSAGE de l'Evangile


Le message de cette très brève partie de ce discours, que nous lisons aujourd'hui, pourrait se résumer ainsi : "ayez les comportements de Dieu votre Père, et vous en récolterez les fruits". Il n'est donc pas question ici d'abord de chercher à bénéficier d'une récompense qui vient de Dieu, en retour de la générosité ou de toute autre attitude que nous aurions tenté de manifester à l'égard de nos frères et soeurs en humanité, mais de nous mettre en face de Dieu, et de le contempler dans sa manière d'être et d'agir, afin de l'imiter : il est compatissant, ou miséricordieux, donc soyons miséricordieux.

Et Jésus de nous détailler les différents aspects de cette miséricorde à avoir vis-à-vis de tous : ne pas juger, ne pas condamner, pardonner, donner gratuitement.

Plus nous découvrons l'initiative généreuse de Dieu, plus nous avons à nous ouvrir à ce qu'il nous propose, plus nous avons à nous comporter de la même façon les uns face aux autres, et plus nous sommes à même de recevoir, en même temps, le don que Dieu nous fait de sa tendresse, qui transforme radicalement notre vie.
Nous aujourd'hui
La mesure de la miséricorde.
Jésus dans sa parabole du Bon Samaritain, nous demande de devenir un "prochain" rempli de miséricorde vis-à-vis de tous,
Jésus nous décrit la miséricorde de Dieu dans la manière selon laquelle le Père du fils prodigue accueille son enfant

Jésus lui-même meurt sur sa croix avec des paroles de miséricorde et de pardon à l'égard de ses bourreaux et du larron pénitent qui est crucifié à ses côtés


les disciples de Jésus n'ont d'autre voie à suivre que celle d'"imiter Jésus"en toutes ces attitudes tout au long de son parcours dans notre histoire.

La mesure de la miséricorde : Puis que nous sommes des créatures déchues, nous faisons souvent le mal et nous
blessons souvent les autres. Nous espérons, et nous comptons bien, que les autres ne nous en voudront pas, et oublieront le mal que nous avons fait. Comme chrétiens, nous devons mettre cela en pratique .

Nous devons être prêts à pardonner immédiatement à celui qui nous a offensé, même si il ne nous demande pas pardon.

C’est particulièrement important à la maison avec notre famille et au travail. Trop souvent, des tensions sont provoquées par un manque d’humilité, ou par un manque de bienveillance.Nous devons être les premiers à pardonner, pardonner comme Dieu le Père
nous pardonne à travers son Fils. Quel exemple extraordinaire de la mesure de la miséricorde ; elle ne connaît pas de limite ! Ainsi, nous non plus ne devons pas imposer de limite à nos actes de miséricorde.




Seigneur Jésus,
toi qui nous as dit : "qui m'a vu a vu le Père",
et qui nous demandes de t'imiter le plus possible lorsque tu nous déclares :
"comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés, demeurez dans mon amour",
ou encore : "aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés",
tu as mis au plus profond de nos coeurs ton Esprit Saint,
qui crée en nous cette capacité d'amour qui est celle de Dieu lui-même :
donne-moi de m'ouvrir, sans cesse, et de plus en plus,
à cette impulsion intérieure afin que ma vie en soit réellement transformée,
et rayonne de cette miséricorde
en toutes mes expressions de gestes et de paroles. AMEN.




d'aprés différentes sources


  • 3 votes. Moyenne 1 sur 5.

Ajouter un commentaire

Anti-spam