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Merci saint Joseph

Acte de consécration à Saint Joseph

 


O grand Saint, digne entre tous les saints d'être vénéré, aimé et invoqué, tant pour l'excellence de vos vertus, que pour l'éminence de votre gloire et la puissance de votre intercession; en présence de Jésus qui vous a choisi pour père, et de Marie qui vous a accepté pour époux, je vous prends aujourd'hui pour mon avocat auprès de l'un et de l'autre, pour mon protecteur et mon père; je me propose fermement de ne vous abandonner jamais, et de vous honorer tons les jours de ma vie. Je vous établis le gardien de la pureté de mon âme, ne permettez pas qu'elle soit jamais souillée par le péché, surtout le péché mortel. Je remets entre vos mains mon cœur, mon corps, mon âme, ma vie, mes travaux, mes peines, mes souffrances, vous priant, ô mon bien-aimé Patron, de les présenter vous même, avec Marie, votre glorieuse épouse, au divin Jésus que je veux aimer et servir, et à qui je veux être entièrement consacré. Daignez donc, je vous en conjure, daignez m'accorder votre protection spéciale, et m'admettre au nombre de vos dévoués serviteurs. Assistez-moi dans toutes mes actions, soyez-moi favorable auprès de Jésus et de Marie, et ne m'abandonnez pas à l'heure de ma mort. Ainsi soit-il.

Téléchargez l'intégralité du Mois de Saint Joseph (pdf) en cliquant ici

http://imagessaintes.canalblog.com/archives/2010/03/30/17415187.html

NEUVAINE pour tout moment de l'année


N’est-il pas le fils du charpentier ?

Mgr Louis-Marie Billé, 1er mai 1999

 

« D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ?N’est-il pas le fils du charpentier ? »

Cette parole, très allusive, à Joseph, ne semble guère autoriser certains des chemins habituels par lesquels on va à sa rencontre. Je pense par exemple au chemin de la psychologie personnelle. Au cœur des événements exceptionnels qui l’ont concerné, comment a-t-il pu réagir ? Que savait-il ? Que ne savait-il pas ? Qu’est-ce que Marie a bien pu lui dire ? Quelles étaient les relations entre Jésus et lui ?

Il faut reconnaître que l’Évangile est là-dessus fort discret. Ce qui n’interdit certes pas, qu’avec les transpositions nécessaires, on puisse s’inspirer pour comprendre, des relations qui existent à l’intérieur de toute famille.

L’Évangile n’est pas moins discret à propos des qualités personnelles qui furent celles de saint Joseph. Je ne sais pourtant s’il est un saint auquel on a attribué autant de vertus qu’à lui. Je mets bien sûr le mot vertus au pluriel. L’Évangile n’en précisant pratiquement aucune, on avait toute liberté pour les lui conférer toutes. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu’il n’en avait pas, mais ce qui peut vouloir dire qu’il faut accorder toute la place qu’elles méritent aux rares informations évangéliques du type : « Joseph son époux était un homme juste », ou encore : « Joseph fit ce que l’ange lui avait prescrit ». L’Évangile d’aujourd’hui n’en dit même pas autant. Il se contente de citer deux questions posées par les gens et que je vous propose de reprendre l’une après l’autre.

N’est-il pas le fils du charpentier ?

Commençons par la seconde.
« N’est-il pas le fils du charpentier ? »

Cette page de saint Matthieu manifeste avec clarté que l’humanité de Jésus n’avait rien à voir avec une sorte d’apparence qui aurait masqué la réalité. Jésus est un homme, aussi homme que nous, homme aussi homme que ses contemporains. Un homme qui n’échappe même pas, semble-t-il, à cette donnée de l’expérience qui veut que nul ne soit prophète en son pays. Jésus est un homme et l’on connaît son père, le charpentier. Entendons ici le charpentier du village, l’artisan connu et repéré, à la compétence duquel on a eu l’occasion de faire appel. Nous savons, de par les chapitres du même Évangile selon saint Matthieu, que ce charpentier c’est Joseph. Nous savons pourquoi Jésus est le fils de Joseph. Matthieu nous a montré plus haut comment Jésus est enraciné dans la lignée de David, comment Joseph est le dernier maillon de cette longue chaîne d’êtres humains qui, de génération en génération, ont constitué le peuple de Dieu en marche vers la réalisation de la promesse.

Le rôle de Joseph a été d’insérer Jésus dans sa lignée, dans la descendance de David, selon une paternité légale qui est au cœur de la mission de Joseph. Cette mission a été énoncée par l’Ange du Seigneur : il est revenu à Joseph de donner au nouveau-né son nom d’homme.

Mais une autre question est venue sur les lèvres des gens que Jésus enseignait dans leur synagogue :
« d’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? »

N’est-il pas le fils du charpentier ?

Il y a là en quelque sorte l’expression de ce que nous pouvons, nous, traduire comme un pressentiment. Ce que l’on sait de l’origine humaine de Jésus ne rend pas totalement compte de ce qu’il dit et de ce qu’il fait. Au moment où une telle question est énoncée, cet auteur ignore la raison. A nous qui l’avons reçue du témoignage et de la foi des apôtres, cette réponse a été donnée : le fils de Joseph est le Fils unique du Père. Jésus n’a pas eu, biologiquement parlant, de père terrestre ; il n’est pas un homme qui aurait été adopté comme fils par Dieu, il est le Fils de Dieu qui s’est fait homme. Quand il est venu au monde, il est né de la grâce par le fait de l’Esprit Saint, par l’action de l’Esprit créateur. L’Esprit est alors intervenu à l’aurore du salut comme il était intervenu au premier matin du monde. Le Christ est né de la grâce comme le don de l’amour de Dieu en ce qu’il a de plus inattendu et de plus imprévisible.

Nous retrouvant ainsi devant le mystère même de l’Incarnation, tel que nous le proclamons dans la foi de l’Église : "il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme", nous retrouvant ainsi devant le mystère de l’Incarnation, nous pouvons penser maintenant à ce qui caractérise Joseph et son rôle. L’Évangile dit de lui, je le rappelai tout à l’heure, qu’il était un homme juste. C’est ainsi que le livre de la Genèse, comme saint Paul, qualifie par exemple Abraham qui s’en était remis à Dieu de son présent et de son avenir et avait trouvé la solidité de sa vie d’homme dans la promesse que Dieu lui avait faite. Il était juste, et le juste pour l’Écriture, c’est celui en qui la justice de Dieu a fait son œuvre. Dieu est juste, c’est-à-dire qu’il est fidèle à l’amour prévenant qu’il a pour l’homme. Cette fidélité, cet amour, cette prévenance quand ils sont accueillis dans un être humain, mettent celui-ci sur la longueur d’onde de Dieu.

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