Louis et Zélie-Marie se rencontrent en 1858 et se marient trois mois plus tard, tout en ayant décidé de vivre comme frère et sœur dans une continence perpétuelle. Leur confesseur les en ayant dissuadés, ils ont neuf enfants, mais seules cinq filles parviennent à l'âge adulte. Thérèse est la plus jeune. C'est elle qui devient en religion " Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face ". Ses quatre sœurs deviennent également toutes religieuses : Marie, née le 22/2/1860, décédée le 19/1/1940, carmélite (sœur Marie du Sacré-Cœur) Pauline, née le 7/9/1861,décédée le 28/7/1951, carmélite (Mère Agnès de Jésus) Léonie, née le 3/6/1863, décédée le 16/6/1941, visitandine (sœur Françoise-Thérèse) Céline, née le 28/4/1869, décédée le 25/2/1959, carmélite (sœur Geneviève de la Sainte-Face). A quatre ans, Thérèse perd sa mère emportée par un cancer du sein. La famille s’installe alors à Lisieux pour se rapprocher du frère de Zélie, le pharmacien Isidore Guérin. Son éducation est l'œuvre, en grande partie, des bénédictines de Lisieux. Après l’entrée de sa sœur aînée dans les ordres, Thérèse tombe gravement malade. Elle passe près de la mort mais est sauvée, selon elle, par l’apparition de la Vierge qui vient lui sourire. A l'âge de quinze ans, elle devient enfin carmélite, après avoir vainement essayé plus tôt d'obtenir une dérogation de Léon XIII qu’elle avait sollicitée directement lors d'un voyage familial à Rome. Six ans plus tard, en 1896, elle est atteinte de la tuberculose. A la même époque, elle souffre de déréliction, épreuve qu'elle traverse " en se jetant dans l'Amour ". Elle meurt de la tuberculose à Lisieux le 30 septembre 1897 à 24 ans, laissant une autobiographie, " L’Histoire d’une âme ", que sa supérieure " mère Agnès " lui avait demandé de rédiger. Elle y explique ce qu’elle appelle la " petite voie ", une petite voie, selon elle, toute droite pour aller à Dieu, faite d’humilité et d’absolue confiance dans Sa Miséricorde, un chemin praticable par tous.
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