Seigneur, celui que Tu aimes est malade.
Jn,11,3

 

Dieu répond à une attente, une prière mais il y répond à une heure différente de celle attendue, et avec une réponse en même temps autre et plus grande que celle espérée. Le monde est malade, et Dieu semble tarder ; pourtant toutes les épreuves, toutes les souffrances et tous nos déchirements, s'ils sont vécus dans la foi, sont le prélude à la manifestation de la gloire de Dieu, dont la magnificence insoupçonnée sera infiniment plus grande que ne l'aurait été un monde sans épreuve et sans souffrance. Si nous croyons, nous verrons la gloire de Dieu, mais à son heure, et selon sa volonté.Pendant le temps du silence de Dieu, le temps de l'homme (malade ou non)doit
être le temps de la foi ; c'est le temps du : si tu crois... , c'est le seul temps qui nous soit imposé. Le temps de Dieu, c'est celui de la
gloire : cette gloire peut se manifester dans l'immédiat ou le futur, dans l'un comme dans l'autre cas elle est la réponse de la foi.
Quand Dieu nous répond, il nous aime ; mais quand il ne répond pas, ne serait-ce pas parce qu'il nous aime encore plus fort ?

L’exemple de Job et de l’aveugle-né sont là pour nous mettre en garde contre une fausse interprétation de la maladie cause ou conséquence du péché. Faisons attention: Job était «parfait et droit, craignant Dieu et se retirant du mal» . Mais Dieu jugea bon de l’éprouver, pour qu’il apprenne à Le connaître et à se connaître. Ni l’aveugle-né ni ses parents n’avaient provoqué, par leur péché, sa cécité. Cette grave infirmité devait être pour le Seigneur l’occasion de faire briller sa gloire.Si notre frère est éprouvé,pensons aussitôt dans un esprit de grâce : «Celui que le Seigneur aime, il le discipline» (Héb. 12:6)
Seigneur, celui que Tu aimes est malade.
La souffrance doit nous rejeter sur Dieu seul. Il faut que nous ne perdions jamais de vue que les«moyens» employés pour obtenir une guérison seraient totalement inopérants sans l’intervention décisive du Seigneur (Lam. 3:37).La santé et la maladie, la vie et la mort, ne sont pas dans la main d’un homme, si capable soit-il. L’importance exagérée que l’on attache parfois à l’emploi d’un médicament, au choix d’un médecin, les discussions parfois passionnées à propos des méthodes thérapeutiques, les regrets amers et parfois les reproches que l’on s’adresse de ne pas avoir employé tel remède plutôt que tel autre, consulté tel médecin plutôt que tel autre,montrent que l’on oublie constamment que c’est Dieu seul qui guérit (Ex.15:26). C’est en Lui que se trouve le vrai baume de l'espérance. Ni les remèdes ni les hommes n’ont d’action décisive. Les médecins ne sont que des instruments, conscients ou non, entre les mains de Celui qui est
d’abord le médecin de l’âme, avant d’être celui du corps.
Seigneur, celui que Tu aimes est malade.
Chers malades, ne nous laissons pas distraire, nous ferions le jeu de l’Ennemi. On peut s’étourdir,remplir son temps de mille manières, au lieu de vaquer à la prière. On peut chérir sa douleur, être occupé de soi, chercher par ses plaintes à retenir l’attention, à exciter la pitié de son entourage, au lieu de se tourner délibérément vers Celui qui nous arrête, afin de rechercher, dans la lumière de sa présence, ce qu’il veut produire par cette épreuve. Confions-nous sans réserve dans son amour. Au tribunal de Christ, sa sagesse et sa grâce seront pleinement manifestées dans la vie des siens.N’oublions pas que Dieu s’est toujours servi de la souffrance pour former ses serviteurs.«Tout sarment qui porte du fruit, il le nettoie afin qu’il porte, plus de fruit». Il taille, il émonde, pour que la sève puisse circuler librement. Il enlèvera souvent les «feuilles» de l’apparence extérieure afin que la vie de Christ brille chez son racheté. Le fruit de l’Esprit peut briller sur un lit de maladie. La patience, qui doit avoir son oeuvre parfaite, mûrit sur l’arbre de la douleur . Le croyant malade trouvera la force dans l’attente patiente de la délivrance, ou en tout cas dans la soumission paisible à la volonté de Dieu .Le Seigneur sait par une parole soutenir celui qui est las. Nous pouvons goûter plus encore la proximité de Celui qui a été ici-bas l’«homme de douleurs. Il n’y a pas de souffrance qu’il n’ait connue avant nous,avec une intensité insurpassable. Il nous comprend parfaitement, lui qui — comme dit un cantique — pour nous donna sa vie, lui dont la tendresse infinie vient chaque jour au-devant de nos pas! Ainsi constamment fortifié par le Seigneur, un croyant pourtant depuis longtemps malade, pourra répandre autour de lui la bonne odeur de Christ.
Seigneur, celui que Tu aimes est malade.
Appliquons-nous donc à laisser Dieu nettoyer, si nécessaire, les profondeurs de notre âme.S’il y a en nous quelque voie de chagrin, il nous faut confesser ce péché à Dieu, et peut-être à nos frères . Dès lors Il transformera tout notre lit par sa présence réalisée. Avec Lui la mort même a perdu son pouvoir. Le fruit béni de la foi et de l’espérance mûrira dans nos coeurs. Un jour il sera dit : «Qu’est-ce que Dieu a fait ?» Il montrera les immenses richesses de sa grâce et de sa bonté envers nous dans le Christ Jésus. Elles seront premièrement vues en ce qu’Il a fait pour nous, à la croix. Mais aussi dans ce qu’Il aura fait en nous, à la louange de la gloire de sa grâce.

Seigneur, celui que tu aimes est malade.La souffrance paralyse mon corps et risque de me fermer le coeur,Le doute et la révolte me tiennent, certains jours, éloigné de toi.Seigneur, tu es difficile à reconnaître. Ouvre mes yeux, mes oreilles, mon coeur,pour accueillir ta présence et ta tendresse.Tu as traversé la souffrance et la mort

en manifestant ton amour à tous les hommes.

Aide-moi, en prenant
ce chemin avec toi

•   à t'accueillir pour porter avec moi mes épreuves.
• Ouvre-moi à l'espérance de la vie nouvelle,
  celle que le Père t'a déjà donnée en abondance,
  celle dont ta Mère Marie est déjà comblée.
  

Ouvre-moi à l'espérance de la vie nouvelle,

" si tu demeures en Moi et que mes paroles demeurent en toi,
demande ce que tu veux et tu l'obtiendras "

Je relis l'évangile de St Marc 11-20-26.

C'est pourquoi je peux TE dire JESUS :
Guéris-moi moi, aies pitié de moi ! car TU as dit :
" Tout est possible à celui qui croit "
Je peux donc dire à ma maladie :
Au Nom de JESUS, je t'expulse de mon corps !
Je crois en TOI, JESUS, je crois que TU me guéris !
Je TE loue et je TE bénis pour la guérison que TU me
donnes.
Je crois que TU réalises toujours Ta Parole, TOI qui as dit :
" tout ce que vous demanderez en mon
Nom, JE le ferai !… "
" Tout ce que vous demanderez en Mon
Nom, à mon PERE,
Il vous le donnera ".

PERE, au Nom de JESUS, Ton Fils bien-aimé,
moi ton enfant qui souffre (je nomme ma maladie)
je TE demande de me guérir ! Oui, papa Bon DIEU,
au Nom de JESUS, guéris-moi !…
Je me place au pied de ta croix et je te dis
:TOI JESUS qui as souffert dans tout ton corps à la flagellation et sur la croix ;
par tes saintes plaies et par ton Sang Précieux versé pour moi,
viens me visiter (je précise la partie de mon corps où je souffre)

" car dans Tes Blessures, O mon JESUS, j'ai ma guérison ! "

Je TE loue SEIGNEUR pour la santé que TU me donnes et je m'abandonne à TOI.
Je crois SEIGNEUR en Ta Parole et je la proclame. Amen, maranatha !
Je TE loue SEIGNEUR
pour la santé que TU me donnes et je m'abandonne à TOI.

Je crois SEIGNEUR en Ta Parole et je la proclame. Amen, maranatha!

La première guérison que je TE demande est la guérison

intérieure et je pardonne à tous ceux qui m'ont fait
du mal, car TOI SEIGNEUR, TU n'écoutes pas la prière
de celui dont le cœur est plein de haine ou refuse de pardonner,
de se réconcilier avec lui-même, avec les autres et avec
DIEU. Cette réconciliation me semble difficile C'est pourquoi
: " Je TE donne mon cœur,
SEIGNEUR, et je TE demande de pardonner avec mon cœur, car TU
as dit, que

" tout est possible à celui qui croit "

Je suis sûr

de Ta Parole, SEIGNEUR !
Si le malin me fait douter de DIEU,
je continue de mettre ma confiance EN TOI SEIGNEUR !
" Je mets mon espoir dans le SEIGNEUR "

Je ne mettrai plus ma confiance dans les guérisseurs,
les voyants, les astrologues, car c'est une abomination à Tes
Yeux, SEIGNEUR

" Que veux-tu que JE fasse pour toi "
me dit JESUS !comme
à l'aveugle de Jéricho ! Si dans le fond de mon cœur,
je ne veux pas guérir, TOI SEIGNEUR, TU ne me guériras
pas, car TU respectes toujours la volonté de tes enfants

Prière de : Pierre Jarry, prêtre

 

Bénédiction du 5 Avril:

"Il est avec nous, le Dieu de l'univers !"

d'aprés différentes sources